Conclusions à Rome sur le Projet Méditerranéen TC3 (Echanges Internationaux d’Electricité)
Utiliser la capacité d’interconnexion existante parmi les réseaux Méditerranéens peut faciliter l’intégration des Sources d’Energie Renouvelables. Ici sont les conclusions sur la dernière rencontre TC3 sur le Projet Méditerranéen, lequel engage Med-TSO, l’association des TSOs Méditerranéens, qui a pour but l’harmonisation progressive et le renforcement des marchés de l’électricité dans la région Méditerranéenne.
Nous parlons avec le Président du TC3, M. Rabah Touileb pendant la réunion du Comité à Rome du 18 Mai. Au cours de cette rencontre, TC3 présente le deuxième livrable dans le cadre du Projet Méditerranéen, qui affronte l’intégration des RES. « Nous avons commencé l’étude en Avril 2016 et nous l’avons fini en Avril 2017 », a expliqué M. Touileb. « Le travail a été réalisé en deux étapes. La première étape, conclue en Novembre 2016, a été le lancement d’une enquête, préparé par un groupe de travail dédié en collaboration avec un consultant externe, afin de comprendre la situation du réseau de transmission dans chaque pays. Après cela, nous avons étudié les réponses des différents TSOs engagés. Par la suite, nous avons préparé un rapport qui fournit une perspective sur les possibilités de partager des services auxiliaires entre les zones d’équilibrage transfrontalières dans la région Méditerranéenne, tenant compte aussi de l’équilibre des sources d’énergie renouvelables ».
M. Rabah Touileb assure aussi que : « Nous confirmons qu’il est déjà possible de partager des services auxiliaires avec la capacité actuelle existante. Maintenant nous devons mettre en place les procédures et les règles entre les pays Méditerranéens, considérant aussi les problèmes liés à l’intégration d’énergie renouvelable, et prenant en compte le fait qu’il y a différentes règles et réseaux sur les deux rives de la mer Méditerranée ».
Définir les règles pour l’intégration d’énergie renouvelable n’est pas si loin de devenir un problème stratégique général. « Actuellement, cela dépend encore d’un pays à l’autre : il y a certains pays, comme le Maroc et l’Algérie, qui (à l’exclusion de l’énergie hydroélectrique) produisent déjà environ 300 MW provenant des énergies renouvelables ».
A’ propos de l’établissement des règles et des définitions contractuelles, le Projet Méditerranéen a un autre Comité Technique, « TC2 », déjà au travail sur ces problèmes et bientôt nous en aurons les résultats.