Projet Méditerranéen: le point deux ans après son lancement

De gauche à droite : Carlo Sabelli, Juan Francisco Alonso Llorente, Rabah Touilleb

Trois comités techniques à Rome font le point sur les actions à accomplir et sur ce qui a déjà été réalisé.

Les réunions des trois Comités Techniques (CTs) de Med-TSO se sont déroulées à Rome, entre le 17 et le 19 Mai (1. Planification ; 2. Réglementation et Institutions ; 3. Echanges Internationaux d’Electricité) au sein du Projet Méditerranéen.

Aux cours des trois journées, le point a été fait après deux ans du lancement du Projet et cela a été l’occasion de comparer les objectifs atteints et les prochains pas à accomplir.

Le CT1 a reçu les résultats des études de marché et se prépare à les décliner en termes d’analyse de marché. Comme explique le Président du Comité, Carlo Sabelli, « Le Comité est prêt à affronter les études de réseau de la région de la Méditerranée pour 17 850 MW de nouvelle capacité d’interconnexion, dont 8 200 MW parmi les rives nord et sud de la Méditerranée. A’ Rome a eu lieu la première réunion de démarrage du projet qui durera environ 9 mois et engagera les 20 Membres de Med-TSO en collaborations techniques de haut niveau ».

Le CT2, présidé par Juan Francisco Alonso (REE, Espagne), a plutôt décidé comment organiser ses groupes de travail par rapport aux prochaines activités du Comité : contrats d’interconnexion ; accords d’exercices et codes de réseau. En cette occasion, le CT2 a aussi évalué l’opportunité di participer à la prochaine Conférence plénière de la CIGRE, avec une présentation qui illustre les résultats par rapport aux modèles de contrat qui établissent les synergies entre divers Pays de la Méditerranée.

Le CT3, par contre, a rédigé un rapport sur les résultats, une fois portée à terme la première phase de préparation et distribution des questionnaires à propos de l’état des réseaux de transmission et de l’équilibre avec les sources renouvelables en divers pays associés. A’ la suite de l’analyse des résultats, il a été révélé qu’il est possible de partager des services auxiliaires du réseau même avec les capacités actuelles d’interconnexion. « Maintenant nous avons besoin d’établir les procédures et les rôles entre les Pays », explique Rabah Touileb (Sonelgaz, Algérie), Président du CT3 « en considérant que le difficultés relatives par rapport à l’intégration des renouvelables et les différences entre les deux côtés de la Méditerranée ». Nous sommes certains qu’en cela, la synergie entre les trois CTs sera fondamentale.