En construisant une vision commune: des perspectives d’énergie propre pour une Méditerranée durable

Aujourd’hui, notre secrétaire général Angelo Ferrante a participé à l’événement parallèle de la COP 29, intitulé «Building a Shared Vision: Perspectives d’énergie propre pour une Méditerranée durable» et organisé par l’UpM.

Avec Houda Allal (directrice générale de l’OMEC), Maged Mahmoud (directeur exécutif par intérim du RCREEE), Hasan Ozkoc (secrétaire général de MEDREG), et Roberta Boniotti (secrétaire générale de MEDENER), la session visait à identifier les priorités, les défis et les opportunités pour faire progresser l’énergie propre dans la région, offrant ainsi l’opportunité de :

  • Identifier les priorités d’investissement essentielles et les besoins en infrastructures pour soutenir les énergies renouvelables, la production d’hydrogène et l’efficacité énergétique.
  • Mettre en évidence les défis réglementaires et politiques qui ont besoin d’un alignement transfrontalier pour favoriser un marché méditerranéen de l’énergie intégré et résilient
  • Jeter les bases d’une feuille de route qui reflète les défis environnementaux et socio-économiques propres à la région, en mettant l’accent sur des mesures concrètes visant à renforcer la coopération et la durabilité dans le domaine de l’énergie
  • Renforcer la coordination entre les acteurs régionaux en s’alignant sur une vision commune et en se préparant à présenter ces priorités aux États membres pour qu’ils les affinent et les mettent en œuvre

Les informations recueillies lors de ces discussions serviront de base aux futurs engagements avec les États membres de l’UpM sur une feuille de route collaborative pour l’énergie propre pour 2025-2027.

Ferrante est intervenu dans la table ronde intitulée « Relever les principaux défis et saisir les opportunités », en soulignant les priorités de l’Association. Il a souligné que le développement du réseau est la véritable colonne vertébrale de la transition dans la région et que l’intégration régionale est l’une des mesures clés pour favoriser la transition énergétique. Il a également souligné que les avantages de l’intégration ne sont pas encore pleinement compris, car les pays ont tendance à développer des solutions nationales au lieu de promouvoir la mise en commun des ressources. De cette manière, ils échouent souvent ou ralentissent leurs plans de décarbonisation.

Il a aussi rappelé que Med-TSO, l’association des GRT méditerranéens, travaille depuis plusieurs années sur l’interopérabilité technique des systèmes électriques méditerranéens en produisant des plans de développement du réseau à l’échelle de la Méditerranée et des règles harmonisées pour l’exploitation des réseaux électriques interconnectés, en évaluant 19 projets, promus par les membres de Med-TSO, pour un montant d’investissement de 12 milliards d’euros, environ 19 GW de capacité d’interconnexion supplémentaire et plus de 10.000 km de lignes HT.

Dans sa conclusion, il a déclaré que l’intégration n’est possible qu’en définissant un plan de développement du réseau régional au niveau méditerranéen et un cadre politique régional efficace lié à des instruments financiers efficaces.